Origines de l’écriture, du docteur Antonin MORLET.

Planche II – 4 – Lorthet (Hautes Pyrénées) : Dessins sur fragment de bois de renne (restitués en pointillées) de cerfs et saumons, avec inscriptions pictographiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

Translittération et texte restitué :

I  +  ŋ  =  Ing

 

 

Translation et lexique :

  • Ing / Ingi : “descendant / race / peuple“, Ung : “petit / gosse / jeune” en urnordisk, Ungi : “petit” en íslenska, Ingen : “fille” en teangorlach, et par inversion à l’origine de la koinè dialektos : “langage commun” Γυνε / Gune : “femme“. L’urnordisk Hœngr : “croc / crochet“, désigne aussi un “saumon mâle“.

Notes explicatives :

  • Ing / Ingvi / Ingvifrejr / Frejr / Frodi : Maître des VaniŔ : Dieux / Déesses des eaux skandinaves, prédécesseurs des AsiŔ : Dieux guerriers nordiques. C’est le plus doué des VaniŔ / AsiŔ, Dieu des cerfs et cervidés (son symbole), tout comme Kernunos Dieu cornu gaulois hérité des Danann, représenté en Braga : “braie” (Bragou brezhoneg, sorte de jean keltiskr à l’origine des mots français Braguette & Débraillé), terme encore employé en ruskall : langue kelto-nordisk normande. Ils sont souvent assis à la gauloise, présenté en posture Shamann, identique à l’attitude du lotus bouddhique.

A souligner que Shamann vient du sumérien (de l’urnordisk Sumer : “été“) Sem-Mù : “exorciste“, tirant son origine de Segusum : “ergot de seigle“, racine du sanskrit Soma : “pain de mycète hallucinogène” et de Σόμα / Sôma : “corps / enveloppe corporelle” en koinè, et qu’en tokharien (langue d’Asie centrale) Samane : désigne le moine bouddhiste (du rituel Bön Shamannique, est issu le lamaïsme tibétain), Sama en nippon est une terminaison nominale, en svenska Samman : “ensemble“, Sammah chez les Derwiches est le nom (d’origine persane qui donna l’arabe Shams : “la Soleil“) de leurs danses circumnambulatoires.

  • Kvasir : le sang d’Ingvi, s’est évhémérisé en Bragi / Kvasir : messager des AsiŔ, lui même Ass de la sagesse et de l’éloquence. Les caractères runiques sont inscrits sur sa langue, à l’identique d’Ogmios, surnommé Labraid : “parleur“, Dieu Kelt représenté tirant la langue (en signe de provocation, mais aussi marque de salut tibétain et grimace guerrière polynésienne), Slabrad : “chaîne” sertie de gemmes attachée à son organe buccal, symbolises la voie lactée, par jeu de mot devient Solabrad : “bien dire / éloquence” en teangorlach.

Il est à l’image de Wishnu : le Dieu aquatique indien, Manannan : fils du Dieu kelt des océans et de l’autre monde, Manu : “homme” Dieu poisson mésopotamien, aidé de Matsya, poisson géant avatar de Wishnu, Oannes : l’homme poisson instructeur des Chaldéens, Tlaloc : Dieu aztèque de la pluie & Enki : Dieu sumérien du déluge.

La grotte de Lorthet (commune des Eyzies-de-Tayac, du gaulois Esox : “saumon“, Tecco : “saumoneau” & Ak / Akker : “champs“), appelée grotte aux saumons, comme l’Abri du poisson à Gorge d’Enfer en Dordogne, possédant la sculpture d’un saumon de 1,05 mètre, est symbolique de la pensée cultuelle primitive (imageant l’étoile du poisson austral). De même que la chambre dolmenique, elles sont les symboles maternels les plus usités, attestant que la Terre est mère génitrice de l’humanité.

En kemt (égyptien ancien), Qereret : “grotte/caverne” signifie également “matrice / cocon / demeure enveloppante / enveloppe / enceinte protectrice“. Il en est tout autant de la grotte du Regourdou (près de Lascaux, découverte par Roger Constant et fouillée par Eugène Bonifay), datant du Moustérien, et qui témoigne du culte de l’ours, appelé Baren en gotiska, et Artos / Math / Matu : “ours / bon” en keltisk, ainsi que des pratiques funéraires inventées par les néandertaliens, rites retrouvés jusque dans la culture Halaf de Mésopotamie à Shanidar Nord du Tigre, à Çatal Höyük en Anatolie (ancienne Cilicie de Grèce Orientale [Turquie actuelle], du VIème millénaire avant notre ère), à Vestonice en Slovaquie etc…

Exemples :

  • Fosse et dépouille garnies de fleurs et / ou de coquillages.
  • Ossements peints à l’ocre rouge ou à l’oxyde de fer (couleur guerrière par excellence, puisque celle du sang).
  • Squelette en position fœtale. Ours est assimilé par kenning (jeu de mots) à Barn : “enfant” en urnordisk et syrien (Pays d’Aram), son temps d’hibernation symbolise la gestation, kenning du Gebären : “faire naître” urnordisk.

Plus tard, la grotte devenue temple, sera en correspondance du temple Tusko-Lydien de Salomon en I Rois VI : 2 (aidé par Ahiram / Hiram / Huram le Sidonien : vrai nom des Phéniciens, eux même originaire d’Ibérie, du Sedunum : “forteresse du SĒðr (acte de magie)” keltisk, Roi de Tyr et Sidon, II Rois V : 6) mesurant 60 coudées de Long, 20 de large, 30 de Haut (à 3 étages). Divisé en 3 parties il possédait l’Ulam / Elam : “vestibule“, portique à l’image du sexe féminin des lèvres à l’hymen appelé voile, le Hekal : “grande nef” dit “Saint” représentant la partie interne du vagin et le Debir de Debar : “parole“, sanctuaire intérieur ou Saint des Saints (sens tronqué), c’est-à-dire l’utérus, protégé par le Tahach : “tenture de peau (de phoque ou dedauphin)“, symbolisant l’hymen. La pseudo-édification de ce Temple de Jérusalem, dont la localisation hypothétique en Palestine est une falsification historique d’Esdras & des Septante, fut selon la légende construit en 966 avant notre ère & détruit 5 années après la mort de Salomon par le Pharaon Lydien, c.-à-d. d’origine Nordiskr, Sjisjak (du norrois Sjó : “mer” & Síauka : “augmenter sans cesse“), dont le nom fut perverti en Chechong Iier  (945/912), seulement les fouilles archéologiques atteignant la roche ne peuvent remonter en deçà du VIème siècle de l’ère standard, ce hiatus inexplicable de 4 siècles est une grosse épine dans la foi des religieux.