Planche XLIII – 1 – Sculpture en bois de cervidé, d’une tête d’homme, avec inscription sur le front.

Lexique :

  • Ass : “Dieu” en urnordisk, dont sont issus As/Ös : “Ase/Dieu” en gamalnorsk, Ans en fransisk, Asil en gotiska nom des Dieux skandinaves, Eisir/Aisir : “Dieux” en racenna, koinè Αισιος/Aisios : “juste/bon/beau“, Esara : “Dieux/Divinités” en ombrien, Esari : “sacrifice/cérémonie sacrée” en volsk/volsque, Siù en nasili, à l’origine du As : “fait/crête” dönsk tunga, provençal Ase : “faîtage d’un toit” par un lexème gaulois. De l’espagnol Ases : “Maîtres“, de même racine que le letton/sanskrit As : “être/ exister“,  sumérien A-Zu/I-Zu : “Docteur/Sage/Mage/sourcier/prophète-voyant“, à l’origine du nom chaldéen Assur (Herakles en est le Prince), de l’égyptien Osiris identique à l’indo-germanique et gotiska Ēsar : “fer/Dieu“, avec adjonction de l’eskuara/ligure Ari : “(notion de) supériorité/ grandeur“, de là provient l’english Iron : “fer” et l’eskuara Haïtza : “chêne“. De là viennent aussi les noms Aria et Aryen, ainsi que le turc Ös : “Vie/Essence propre” et l’araméen Aza : “Envoyé divin/Ange“.
  • Nudu/Nuadu : “nanti” nom du Dieu/héros Danann/Aria/Ligure aux fonctions identiques à Tųr : Ass skandinave de la guerre, et de l’honneur martial. Le nasili Amutum : “fer” est issu de ce dernier (ne pas oublier la parenté N/M).
  • Woden (lu en dextrogyre) : c’est l’Ass Suprême Saxon, l’Óðinn Skandinave, dont Tųr/Tyr est un théophore entrant en composition, dans nombres de ses dénominations. UU lu W, double U english, brittonique ou batave (frison, néerlandais et flamand).

Notes explicatives :
Nodens : “nanti/distributeur” en gaulois, Nudd kymris, Nuadu/Nuada arga tlàm : “distributeur main d’argent” teangorlach, est Roi des Tuatha Dé Danann, son fils est Gwynn/Gwyon Bach : “petit savant” en brittonique, de Gwid : “science“, à rapprocher du brezhoneg Gwiziek : “savant“. Le terme Gwynn/Gwenn : “blanc“, en gaulois Vindos : “brillant/beau/blanc/ bienheureux” est à l’origine du nom de la planète Vénus par chute de la gutturale (G)wenos : “blanche“, et de même origine que Finn : “blanc/ blond/Arien” (même sens dans le ruskall Kall) héros irlandais du cycle ossianique, sorte d’évhémérisation humaine de Lug et Cuchulinn, Finn est chef de la milice des Fianna. Gwyon a le don de tout prédire et est un des Maîtres du Royaume des Morts, comme le Dithir/Dith Atir Brittonique.Le Livre de Taliesin, conte un récit intitulé Càd Goddeu : “Combat des arbres/lettres“, faisant mention d’une bataille entre envahisseurs et Grands Bretons, ceux-ci ayant le dessous, Gwyon les transforma en arbres et sous cette forme vainquirent. L’histoire romancée à la romaine selon Tite-Live, transposa la légende en Bataille, ou les Boii/Boiens de Bogii : “terribles” en Gaulois de Transpadane, anéantirent les troupes romaines (en fait des guerriers Reimii de Gaule Belge) de l’Empereur Gaulois Postumus, dans la forêt de Litana : “large” en keltisk, ayant scié les troncs des arbres, qui s’abattirent sur eux comme des quilles, à leur passage.
Le récit kelt, est à mettre en parallèle avec Juges IX : 7-15, la parabole de Yotam (en grec, et en norska comme en urnordisk le Y = U/Ų, ce dernier nom est donc celui d’un Uotam/Votan/Woden tusko-lydien, jeu de mot entre Ond : “souffle vital“, dont le O se prononce [wo], et Wood : “bois“), conte biblique où des arbres se choisissent un Roi. Noter que Gwyon est affilié au Vidu : “bois/beau” (comme Vindos) ur-keltisk, Gwez brezhoneg qui donna Koad : “bois/forêt“, Fid teangorlach, Gwydd kymris, Wood english, et le terme Dru-uid-es : “les très savants” ur-keltisk. Nuada s’est évhémérisé en Cumall : “angle/courbe” identifiable à Camulos : Dieu gaulois, guerrier et agraire (voir aussi planche XXXVI – 2).

  • Ass : “Dieu“, est à l’origine du nom de l’as des jeux de cartes, et exprime aussi l’unité (le Un), et de Asie (pays des AsiR : “Ases“), où ils allèrent, menés par Ram, et d’où ils revinrent sous Hu Kadarn. Pour la Bible Asa est le nom d’un Roi de ‘ôde : traduit par “Juda” en hébreu, emprunté au tusko-lydien c’est en bonne transcription : Asa, et un titre de Óðinn (de l’urnordisk Od du verbe Vada : “marcher“), voir I Roi XV : 8-22. En Kabbale hébraïque, Ath représente le Tout (feu, eaux et terre), et Az se compose de א/A/Aleph désignant l’Ancien des jours/Dieu, et ז/Z/Zaïn symbole des 7 degrés de paix, par l’entremise desquels est désigné le Juste, et l’épée de Dieu.
  • Tųr/Tyr : est l’Ass skandinave de la justice et de l’honneur martial, car il sacrifia un de ses membres pour enchaîner le loup Fenrir : “éclipse” en dönsk tunga, l’un des protagonistes du Ragnarökkr : “destin des Puissants“, fin des temps nordiques. Egalement Ass de la guerre, il fut supplanté par Þór : “tonnerre” Ass agraire, quand il perdit son bras/membre. Membre prend, dans la légende kelto-skandinave, une connotation phallique, en ce sens que le Roi/Ass perdant force et virilité, perd aussi sa fonction, son pouvoir de commandement. Il est identifiable à Dorn Braz : “main longue” en brezhoneg, surnom de Lug : Dieu kelt de la lumière, représenté sculpté, sous les traits du Christ aux longues mains de maintes cathédrales gothiques.
  • Vir/Viro : “homme/mâle/force/puissance” en keltisk, de Gwir/Gwiro en ur-keltisk, donna le français Viril et Virago par l’intermédiaire du gaulois. Le Fer teangorlach, fransisk Wer : “homme“, lexis du tusk Herr, et le dönsk tunga Ver : “printemps” (parce que c’est la saison où la nature retrouve sa force/ vigueur) sont de même racine.Le terme métaphorique teangorlach Fercaill : “homme kelt“, pour désigner un guerrier, que les PapaŔ : “Papistes/Chrétiens” traduisaient par “hommes dessentiers (forestiers)” pour se gausser d’eux, comme on dirait “les incultes/ bouseux”, est à mettre en parallèle avec Caux (auquel on a rajouté un X super-fétatoire) : pays de Normandie, que des esprits chagrins de latinité font venir faussement du latin Caxi : “craie” et dont une partie des habitants, descendants de la tribu gauloise des Kaletii, s’appellent les Kaltia/KallŔ : “Cauchois“.C’est d’abord Hécate, puis avec plus d’assurance Hérodote qui mentionnent pour la 1ère fois les Κυνεσσιοϊ/Kynessioï/Κελτοϊ/Keltoï (vers 600 avant notre ère, au source du Danube et près des colonnes d’Hercule), qu’il dit venir du froid. Kalt : “froid” en cauchois, a donné Kalla : “cailler/avoir froid” en français, l’urnordisk Keld : “source d’eau froide“, qui pris le sens de “marécage humide/fondrière“, vient de Kaldv : “froid” en cette même langue. En langue, dialecte et patois, les Cauchois ancien peuple Gaulois Belge des Kaletos, se nomment eux-mêmes Cat/Kat/ Calt/kalt/Kall, du teangorlach Caill/Kaill : “Kelt“, ou Kaleto : “dur” ur-keltisk, leurs frontières orientales est depuis plus de 2000 ans la rivière Cailly (de Caill et Ak/Akker/Accus : “champs/terre/domaine” en gaulois et ur-keltisk, décliné en Ay/Y dans les régions à fortes implantations germaniques), passant à Malaunay et Déville-lès-Rouen en Normandie Orientale (Hvítaland).
  • Virgo :vierge” (comme Virga : “verge“) mot gaulois de même origine que Vir/ Viro, est le titre dont on qualifia la mère du Christ chrétiens. Il est, tout autant que le gaulois Virago : “femme robuste“, un terme substitut de Vertus/Verthus/Nerthus, Grande Déesse Mère des origines (et une transposition de sa puissance et de sa force) selon les anciens Kelts.