GLOZEL Corpus des inscriptions, du Docteur Antonin MORLET.

Planche XLI – 1 – Inscription entourant la gravure d’une tête de renne, représenté jusqu’à l’encolure & jusque mi-jambe y compris.

Translittération :

A  V   EE   N/N  D /  T   U  H   T  N /  L  Û   P  / ŋ   DD   ->

 

 

A  K  A   L  / ŋ   K  / Ē   K  A   <-

 

 

Texte restitué :
Aveen under tuhtn lûp ingodd akĒ king laka
Translation :
En l’aven sont morts tués, Ingodd recommande le Dieu aux bois.
Lexique :

  • Aveen/Aven : “puits naturel” en keltisk et français.
  • Under : “dedans” en tusk (partage le même NN que Aven).
  • Tuhtn/Töten : “tuer” en saxon, lexème du Totam : “Totem” algonkin (du dönsk tunga Alg : “élan” [l’Alce de la forêt hercynienne], König/King : “Roi/Seigneur” et Kind : “enfant“, ou Kini : “mâchoire/dent“) peuplade issue de kelto-nordiskr.
  • Lûp : “mort” en racenna, de Lupu/Lupuce : “mourir“.
  • Nanna Angurboda/Angrbod : “humaine messagère de malheur/la mort” en urnordisk, autrement connue sous les noms de Ingodd : “Déesse Ing” et Ingona : “Annu des Angles“. Sous ces aspects, c’est l’évhémérisation de Freja/FrĒja, Reine des AsiŔ, qui est elle-même surgeon de la Grande Déesse Mère, appelée Moder GodinaŔ : “la Mère/Doyenne des Dieux” en Skandinavie. Ongi est le nom Phénicien d’Athéna, qui avant d’être adopté par les grecs était d’origine Crétoise.
  • AkĒ : “recommander” en dönsk tunga.
  • King : “Roi/Seigneur” un des noms de Dieu en urnordisk.
  • Laka/Lok/Log : “bois” en keltisk, par le canal du Befälströng : “bâton de commandement” (de Willelm de Normandie sur la Tapisserie de Bayeux), donna le norrois Lög/Orlög : “lois fondamentales“, urnordisk Lag : “mélodie” en kenning.

Notes explicatives :

L’allitération de ce vers glozélien, s’effectue, en plus de l’accent ◊ : ee [ii] et û (forts), Ē (faible), en 3 familles de 3. Il y a 2 rimes Nndt et Htnl a rebours, et des syllabes/digraphes décomptées en ° (degrés).

     —–*    –*                     -*
7°)   A v ee nn d    t u h t n    l û p    ng dd
==                 =–=

5°)   A k Ē    kng    l a k a
+       +        =   +

  1. 1 nasale et 1 couple n/l (longs), 1 liquide (brève).
  2. 2 glottales couplées t/d et dd (longues), plus 1 ensemble h/t (bref), t, d, s, engloutissent le h/ħ/ĥ.
  3. 3 gutturales k (brèves).

En runes Kok-turques (turco-mongole) la lettre :   est un K, de même que  en sibérien de l’Orkhon, en racenna  : est un H. La parenté phonétique du H/K est soulignée, par la traduction grec en Kneph/Knouphis/Khnoubis du Dieu serpent égyptien Hneb/Hnoub (Amon/ Amon-Ré : principe générateur mâle  de  l’univers),  et  du  terme  kemt  (égyptien)  Kekou : “ténèbres et Hehou : “(idée de) non infini” (Akhaos grec), qui ont tous 2 le sens d’obscurité, comme  le  tches  (hiéroglyphe):En indo-germanique et/ou ur-keltisk Leukoto : “lumière“, donna Liuhath en gotiska, apparenté au teangorlach Lùach : “brillant“.Ingod, les Irlandais en firent Eithne Inguba, dite Emer, femme de Cuchulinn, personnifiant l’Irlande/Eire et dénommée Eithlenn : Mère des Dieux, Nehalennia sur le continent (voir texte sur l’Ennéade). Ingona : épouse du Þurs : “géant” (pas Ass de naissance) Loki, à l’esprit tortueux et malfaisant des légendes skandinaves, est mère de Hela : “néant” Reine des enfers, du loup Fenrir : “éclipse“, de Hati : “pressé” loup pourchassant le lune pour l’engloutir, et du serpent de Midgaard notre monde, JörmunganðŔ. Son nom est à rapprocher de Mimir/ Mimer : “mémoire“, Ass dont le chef : Mimarhofuðr/Mims hofuð : “tête de Mimir“, que Óðinn “consulte” fut coupé par les VaniŔ, hĒti (nom) du champignon sacré servant de stimulant cérébrale (voir Planche XIX – 2). Employé à faire l’Ambroisie (sorte de pain), Nectar des initiés/Dieux, dont le suc exprimé par pression, est purifié sur feutre en laine de brebis, fermenté en tonnelet, il est clarifié et servit pur et/ou coupé de lait ou d’eau (Soma indien, Haoma iranien).King : “Seigneur” désigne le Dieu, représenté sous la forme d’un animal portant des bois, pour faire un rapprochement totémique avec le “Dieu au(x) bois” Lug/Kernunos/Cernunnos : Dieu kelto-aria, représenté sur le chaudron de Gundestrup (Danmark), et qui est le Dieu chtonien Krom/Crom : “courbe” Keltisk et Cimmérien (Kymrique), à l’origine du Κεραυνος/Keraunos/Κρονος/Kronos : “tonnerre“.

Grec d’origine Atlante, précédant Zeus. De même racine   Kern : “corne” (nom de la Cornouaille Bretonne, et de la Cornwall Britannique), qui donna Carmyx : “trompe de guerre/corne” (à pavillon zoomorphe) keltisk, ou le Krummhorn germanique ; les Hébreux empruntèrent Qeren : “corne/puissance/force”, et Qàran : “rayonner” au tusko-lydien kelto-germanique.Le Befälströng : “bâton de commandement” des Vikings, que Willelm de Normandie arbore sur la Tapisserie de Bayeux, planches 16, 49, 50 (ci contre) & 55. Son frère Odon, évêque de Bayeux, représenté planche 54, en possédait un également.

Pour un esprit cartésien (les “esprits forts” français notamment, qui se gargarisent d’un tel sur-qualificatif pour faire plus intelligent, comme on a fait de l’Homo sapience un Sapience sapience, bissant le terme comme pour le rendre plus intelligent encore), Tuer et Mort peuvent représenter une litote, mais ne pas oublier que dans le passé, par exemple chez les vikings, il existait plusieurs sortes de morts, et que celle au combat était considérée comme la plus noble. L’homme terrestre en gotiska était appelé Guma, Gumi en norrois, Braüt-gam en ält-deutsch, en tusk l’homme mortel est appelé Mord.

Dans la légende normano-skandinave il y a plusieurs manières de finir sa vie :

  • la vieillesse, où l’on meurt sénile, grabataire sur son lit,
  • le suicide (dans l’amour courtois, ressemblant au Sepuku nippon),
  • la mort subtile par disparition (enfreindre un interdit, comme surprendre une dame blanche, ou interrompre la mesnie Hellekin, sortie des guerriers d’Óðinn tué en combattant, s’effectuant entre Noël et le jour de l’an),
  • la mort honteuse des lâches, subissant et/ou pleutres (ces morts sont alloués à Hela, reine des enfers), et
  • la mort des marins, ou au combat guerrier, en joute ou en duel etc….

De corne, dérive Couronne : symbole du pouvoir royal et de puissance, elles coiffèrent les statues menhirs corses de Cauria, d’où les cornes de consécration minoennes, que les Hébreux mirent aux quatre coins de l’autel des holocaustes (Exode XXVII : 2, Lévitique IV : 8, I Rois I : 50-51 et II : 28), ornant la paroi des hypogées sardes, et symbole de puissance associé à l’argent.
Un très bel exemple néerlandais de temple en bois à symboles cornus (dit parfois chenets), de l’Age du Bronze (de 1300 à 1000 avant notre ère) fut découvert près de Drenthe en 1957, dans les tourbières de Bargeroosterveld.
C’est, dû à la force qu’elles symbolisent, que des cornes furent sculptées ou clouées aux étraves et/ou mâts de navires, tant nordiques que méditerranéens, pour garantir du Feu Saint-Elme, jouant en quelque sorte le rôle protecteur du paratonnerre, repoussoir pré-imageant l’idée des cornes de brume.

Frejr : “sieur” le Maître des VaniŔ : Divinités nordiques antérieures aux AsiŔ, est aussi Dieu des cerfs, son symbole. Il est aisé de faire un rapprochement avec les dessins rupestres de la grotte des Trois-Frères (Ariège), et dits “Le Sorcier” (l’un étant revêtu d’une peau de cerf,    l’autre de celle d’un aurochs), celui du Sacerdoce à accoutrement animal de la grotte de Lourdes (Hautes-Pyrénées), du Shamann ithyphalle à tête d’oiseau de Lascaux (v. page 140), et celui de la stèle du “Chef de tribu”, tout aussi ancien de la Vallée des Merveilles, au pied du mont Bégo (Alpes-Maritimes), représentant un Shamann du
Magdalénien, ou comme le Dieu au bateau, cornu et ithyphallique, représentation rupestre du Bohüslan en Suède, près de Torsbu.

A noter que le peuple Scythe : “(la) faux” en english, mais dont le sens d’origine est Skjota : “Scythe/tirer à l’arc” en urnordisk, qui donna “tirer” en íslenska et l’impératif Skjottu : “lance” en norrois, sont des proto-germains descendants de l’ancien empire Uighur/Uygur/Ouïghour (homophone de l’urnordisk Vighugr : “vigueur/esprit combatif” et du nom de la ville phénicienne Ugarit), s’appelaient Saka : “hommes cerfs/hommes sauvages” (surnom du Druide Mardwin dit l’enchanteur Merlin), appelés par les Perses Saka kuneroï : “les têtes de cônes (champignon)” et/ou “Saka aux chapeaux pointus“, furent battus par Darius en 520 avant notre ère. La tribu biblique d’Isaac, tire son nom du sumérien Sag/Sak : “tête” (terme traduit par Reshu en akkadien, lui même emprunté au luwili Reich : “richesse/pouvoir“). De là à faire des fils, Son : “fils” en dönsk tunga, de ce peuple les Saka-son/Saxons, il n’y a qu’un pas.Dans les chroniques irlandaises du Moyen Age, Scotie et Scythie sont souvent apparentées, quand il est fait mention de l’Ecosse, le nom est mis l’un pour l’autre par homophonie, comme en norrois Skotar : est “écossais” et Skljóta ör : “lancer une flèche“, Skųþar : “Scythes” (cavaliers archets d’Europe Orientale), Skýþar en íslenska.

 

 

 

 

 

Embout de torque torsadé scythe