En patois, dans certaines régions de France dont le Bourbonnais, à l’initial le C se prononce souvent [g], et inversement le G en position finale se prononce [c / k], par exemple : la prune « reine-claude » est-elle appelée « reine-glaude ».
Ainsi, pour avoir le sens d’origine du terme Glozel, on peut trouver la racine dans les mots suivants, empruntés au patois local et/ou parler régional :
- Clos : “enclos cultivé” (en langue d’oïl, du celtique Klos : “fermer/clore”, & gaulois Clos : “clos / pièce de terre).
- Claussel : fréquentatif dérivé de Claus, la terminaison “-el” est un diminutif, est l’équivalent de Closerie : “métairie” (dans le Midi et le Centre de la France).
- Cluzel : “enclos / caverne (qui est un lieu fermé / clos)”.
Le champ Duranthon, des Durantons et/ou Duranton, littéralement : “gué de la forêt” en celtique, tire son appellation cultuelle des mots Dur : “chêne / forêt”, Ath :”gué”, & Ona : “relatif à”. La Déesse celte Dana faisait franchir le gué aux morts sur son cheval. Ou littéralement :”fort des braves”, par une autre traduction via le celte Dur : “brave”, teangorlach Dùr :”dur”, Ona : “relatif à”, & Tun : “fort”, de Dunon : “forteresse” lexème des mots français Dune et Dunette.
Ceci pour dire que le “moderne” appellatif : “champs des morts”, n’est pas du tout adapté au concept religieux celtique à l’origine du toponyme Duranthon. Maintenant, glosons sur Glozel et autres glossolalies : Certains parlent d’une parenté possible entre Glose & Glozel ; j’ai répondu que Glozel vient du kelt Klos : “fermer / clore”. Glose venant de la koinè / grec Γλὦσσα / Glôssa :”langue” qui s’appliqua plus tard à : “mot ancien devenu obsolète”, lequel terme donna par emprunt le latin Glossa : “mot rare”, donc Glose est en quelque sorte un sens restrictif de : “mot”, alors qu’au contraire Glozel n’en est pas exempt, puisqu’ils sont gravés sur les artefacts et plaques remplies de glyphes. Or, et pour faire un parallèle avec mon livre-CD qui s’intitule : “Glozel : Clef de l’ésotérisme occidental” et justifier ce titre, je soulignerais qu’au lieu de faire un rapprochement avec Glose, il faudrait plutôt le mettre en relation avec les mots Hermétisme : “caractère de ce qui est difficile à comprendre” & Hermétique : “clos / fermé”, mot qui dérive lui-même de Hermès (Hermodr en norrois), le messager de Zeus et des Dieux ; tendance philosophique précise, centrée sur l’Un-tout, comme la Gnose, de la koinè Γνὦσις / Gnôsis :”connaissance” , mais supposant la connaissance analogique du cosmos (trouvée chez Platon et Pythagore). Et cela ferait donc de Glozel un dépôt-laboratoire, une sorte de bibliothèque Shamann (chamane), contenant le premier jet d’une conception ésotérique de la création.
De plus, les Hermai (stèles hermaïques d’Hermès), étaient une sorte de borne en pierre équarrie surmontée d’une tête, portant en leur centre des attributs virils en érection. Or que voyons nous à Glozel, qu’on ne retrouve pas ailleurs ? Les “ancêtres” de ces attributs, masculin et féminin jumelés ! Des objets appelés faussement “idoles phalliques” qui serait à mettre en rapport avec le premier culte de nos ancêtres, celui de la Déesse Mère, relativisant le côté virile de l’homme en représentant le pénis turgescent et non tumescent, lors d’une période intermédiaire, qui verra le remplacement de la société matriarcale par le patriarcat des envahisseurs Ariens. Concernant ce : “Un-Tout”, dont je parlais au début ; dans mon livre, je traduis des glyphes de Montignac-Lascaux (Dordogne), page 181, de : La Rotonde des taureaux. Inscription paléolithique accompagnant le Grand Aurochs, et peints au dessus du chanfrein de l’animal (et oui les homo-sapiences de Lascaux écrivaient aussi).
La traduction est : Un-Neuf Saint et / ou Ennéade première, ce qui représente le même concept, voilà un parallèle intéressant, et une preuve indirecte de ce que j’avance, sur la clef de l’ésotérisme occidental du dépôt de Glozel. Mais il y a encore d’autres mystères sur le nom actuel de Glozel…, tapez sur une calculette : 132019, retournez celle-ci, que lisez-vous ? Quel en est le sens, je cherche encore !
Note :
Pythagore est né aux îles de Lérins (au large de Cannes) en 570 avant notre ère, fils d’un Etrusque nommé Mnesap/Mensap, traduit en dönsk tunga, par “homme des sapes (ou) du sapin” (l’étayage des mines, du gaulois Meina : “terrain à minerai“, se fait de résineux), et de Parthenis une Parthe, de Parthis : “exilé“, peuple apparenté aux Scythes. Druide lui-même, après une initiation de 18 à 20 ans en Gaule, il fixe (par écrit) le canon de l’ordre Druidique et enseigne en Grèce, où les Kelts avaient une puissante colonie vers Delphes, ainsi qu’en Egypte à Memphis pendant 22 ans.